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Les actus IA en bref

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Tenniix, le robot coach pour l’entraînement au tennis avec l’IA

La classique machine à balles ne fait plus le poids. T-Apex dévoile Tenniix, un robot coach de tennis dopé à l’intelligence artificielle, capable de transformer radicalement les sessions d’entraînement, du niveau débutant jusqu’au jeu de compétition.
Doté d’un bras robotisé et d’un système de déplacement autonome, Tenniix ne se contente pas de tirer des balles depuis un coin fixe. Il circule sur le court et simule une grande variété de coups, des services à 120 km/h aux lobs hauts et profonds. Grâce à son moteur d’IA embarqué, il peut exécuter jusqu’à 1 000 exercices personnalisés, adaptés au style de jeu, au niveau et aux objectifs du joueur.
L’ambition de T-Apex est claire : remplacer les machines traditionnelles, souvent rigides et monotones, par une expérience plus réaliste, évolutive et engageante. En reproduisant les conditions d’un vrai match, Tenniix promet un gain de temps, une meilleure courbe de progression et un entraînement plus complet.
Ce type de robot intelligent illustre parfaitement l’arrivée de l’IA sur les terrains de sport - non pas pour remplacer les coachs, mais pour les compléter efficacement.

Figma s’allie à Google pour intégrer Gemini dans sa plateforme de design

La plateforme de designFigma vient d’annoncer un partenariat stratégique avec Google afin d’intégrer les modèles d’intelligence artificielle Gemini directement dans son écosystème créatif. Cette collaboration vise à enrichir les outils de conception déjà présents sur Figma et à répondre aux besoins croissants des designers produits et de leurs équipes.
Trois modèles phares seront ajoutés : Gemini 2.5 Flash, Gemini 2.0, et Imagen 4, tous issus du portefeuille de Google AI. Gemini 2.5 Flash sera intégré au processus d’édition et de génération d’images, permettant aux 13 millions d’utilisateurs actifs mensuels de créer ou modifier des visuels à partir d’un simple texte. Lors de tests internes, Figma a observé une réduction de 50 % du temps de latence de sa fonction « Make Image ».
Cette alliance s’inscrit dans une stratégie plus large de Google, qui a également annoncé Gemini Enterprise, une plateforme conversationnelle destinée aux entreprises souhaitant intégrer des agents IA à leurs flux de travail. En parallèle, Google multiplie les partenariats IA avec des acteurs comme Klarna, Mercedes, Deloitte ou encore Deutsche Telekom.

Google Cloud lance "Gemini Enterprise", le Copilot nouvelle génération à 30 $/utilisateur

Google Cloud vient de dévoiler Gemini Enterprise, une plateforme d’IA pour les entreprises visant à intégrer les outils d’automatisation et de création directement dans le quotidien des employés.
Pour 30 $ par utilisateur et par mois (engagement annuel), les organisations disposeront d’un espace unique pour dialoguer avec leurs données internes, exécuter des tâches, et générer du contenu — le tout sans coder. Gemini Enterprise connecte vos systèmes clés (Google Workspace, Microsoft 365, Salesforce, SAP) pour donner aux agents IA un contexte pertinent.
La plateforme offre des agents prêts à l’emploi (recherche approfondie, analyses, création de contenu) tout en permettant aux entreprises de concevoir leurs propres agents personnalisés. Dans une démo, l’IA a généré de A à Z une campagne marketing complète : emails, visuels réseaux sociaux, etc.
Disponible mondialement, Gemini Enterprise supporte plus d’une douzaine de langues. Google mise sur une intégration fluide et une gouvernance centralisée des agents IA pour concurrencer Microsoft Copilot et ChatGPT Enterprise.

Gemini 2.5 : l’IA de Google qui “surfe” pour vous

Google a dévoilé Gemini 2.5 Computer Use, un modèle d’IA capable de naviguer et interagir avec des sites web comme le ferait un utilisateur humain. Plutôt que d’utiliser des API spécialisées, Gemini 2.5 analyse visuellement l’interface (captures d’écran) pour comprendre les éléments à l’écran et agir (cliquer, taper, faire glisser, sélectionner des menus, remplir des formulaires).
Il peut effectuer 13 actions de navigation web (clic, saisie, dérouler, etc.) et s’adresse aux développeurs via Google AI Studio et Vertex AI.
Ce modèle ne contrôle que l’environnement du navigateur (pas l’ordinateur dans son ensemble).
Gemini 2.5 Computer Use s’appuie sur les capacités de raisonnement visuel de Gemini 2.5 Pro pour piloter l’interface utilisateur. Il s’inscrit dans la continuité de projets exploratoires antérieurs comme AI Mode ou Project Mariner dédiés aux interactions automatiques Web.
Dans un contexte de concurrence croissante entre acteurs de l’IA, cette annonce marque l’importance stratégique accordée à l’automatisation par navigateur — là où les utilisateurs passent la majorité de leur temps — plus qu’à de vastes accès systèmes.

Zendesk promet 80% de tickets resolus par un agent IA autonome

Zendesk a dévoilé lors de son sommet IA une nouvelle offre centrée autour d’un agent de support autonome, censé prendre en charge 80 % des demandes clients sans intervention humaine. Aux côtés de cet agent autonome, la solution s’accompagne d’un copilote pour assister les humains sur les 20 % restants, ainsi que d’agents spécialisés — administrateur, vocal, et analytique.
Shashi Upadhyay, président produit, ingénierie et IA chez Zendesk, affirme que cette approche marque un tournant dans l’industrie du support, déplaçant le modèle traditionnel « logiciel pour utilisateur humain » vers un régime où l’IA réalise l’essentiel du travail. Des tests indépendants le montrent : le benchmark TAU bench, qui évalue la capacité d’un modèle à utiliser des outils réels, intègre un scénario proche du support client, où Claude Sonnet 4.5 résout 85 % des cas.
L’arrivée de cette technologie repose sur plusieurs acquisitions stratégiques : Hyperarc pour l’agent analytique (juillet), Klaus pour le système QA/agentique (février 2024) et Ultimate pour l’automatisation (mars 2024). En phase de test avec des clients, Zendesk rapporte une hausse de la satisfaction client de 5 à 10 points. Si les promesses se confirment, l’enjeu est majeur : Zendesk gère déjà plus de 4,6 milliards de tickets par an pour près de 20 000 clients, tandis que les États Unis seuls emploient 2,4 millions de représentants du service client.

Google DeepMind dote les robots d’un cerveau multitâches avec Gemini Robotics 1.5

Google DeepMind présente deux nouveaux modèles d'intelligence artificielle pour rendre les robots vraiment utiles dans le monde réel : "Gemini Robotics 1.5" (exécution physique) et "Gemini Robotics-ER 1.5" (raisonnement et planification). Ensemble, ils permettent de comprendre une scène, d’aller chercher des informations sur le web, puis de décomposer une consigne en sous-tâches que le robot exécute pas à pas. Exemples cités : trier du linge, faire une valise en fonction de la météo locale, ou séparer déchets et recyclables.
"Robotics-ER 1.5" est déjà accessible via l’"API" (Application Programming Interface, interface de programmation d’applications) Gemini ; "Robotics 1.5" est ouvert a des partenaires de confiance.
Atout clé : le "transfert de mouvements". Des compétences apprises sur un robot ALOHA2 peuvent passer a d’autres plateformes, comme le bi-bras Franka ou le robot humanoïde Apollo, sans réentrainement lourd. Cela accélère l’adaptation en atelier ou à domicile.
DeepMind détaille aussi un rapport technique (raisonnement et vérification d’actions) et un mode "on-device" pour faire tourner l’IA directement à bord, utile quand la connectivité est limitée.
En bref, on passe d’automates mono-tache a des agents physiques adaptatifs capables d’apprendre l’un de l’autre et d’exploiter les ressources du web pour accomplir des missions concrètes.

Musique et IA : Universal et Warner préparent un accord historique avec Google et Spotify

Les géants de la musique Universal Music Group et Warner Music Group sont sur le point de conclure des accords de licence inédits avec Google, Spotify et plusieurs startups d’intelligence artificielle, selon le Financial Times. En jeu : définir comment les chansons d’artistes majeurs tels que Taylor Swift, Ariana Grande ou Charli XCX peuvent être utilisées à l’ère de l’IA générative.
Les discussions portent notamment sur l'entraînement des modèles IA avec des musiques existantes et la génération de nouveaux morceaux dans le style d'artistes connus. Des sociétés comme Klay Vision, ElevenLabs et Stability AI participent aux négociations, tandis que des startups comme Suno et Udio sont déjà poursuivies en justice pour violation du droit d’auteur.
Les majors souhaitent instaurer un modèle proche du streaming, avec des micropaiements à chaque utilisation. Les entreprises d’IA devraient, en retour, intégrer des outils de traçabilité pour identifier quels morceaux sont utilisés et comment.
Si un accord est trouvé, il pourrait poser les bases d’un cadre juridique pour l’usage des contenus artistiques dans l’IA, conciliant innovation technologique et rémunération équitable des créateurs.

Sora, l’app vidéo IA d’OpenAI, s’envole à la première place des téléchargements de l’App Store américain

OpenAI a récemment lancé Sora 2, une application mobile virale de génération vidéo via intelligence artificielle, accessible pour l’instant uniquement sur invitation aux utilisateurs des États Unis et du Canada. Dès son premier jour, elle a enregistré 56 000 téléchargements, et durant ses deux premiers jours, environ 164 000 installations. Le 3 octobre, Sora est devenue l’application la plus téléchargée (gratuite) de l’App Store américain — passant devant Google Gemini et ChatGPT.
Ces chiffres sont d’autant plus remarquables que l’accès reste limité : l’application n’est pas encore ouverte au grand public. Ce succès témoigne de l’intérêt croissant des consommateurs pour des outils vidéo IA à usage créatif, dans une forme qui rappelle l’expérience des réseaux sociaux.
Sur le plan technologique, Sora est un modèle texte vers vidéo (text to video) capable de générer des séquences courtes à partir de simples descriptions textuelles, avec un certain souci de cohérence visuelle et temporelle. Toutefois, le modèle n’est pas exempt de critiques, notamment concernant les droits d’auteur, l’authenticité des contenus (deepfakes) et les usages potentiellement abusifs.

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