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Les actus IA en bref

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ASML investit 1300000 euros dans Mistral, qui devient le champion européen de l’IA

Le géant néerlandais des semi-conducteurs ASML s’apprête à devenir le plus grand actionnaire de la pépite française Mistral AI, selon des informations rapportées par Reuters. L’entreprise investirait 1,3 milliard d’euros dans une levée de fonds totale de 1,7 milliard, valorisant Mistral à 10 milliards d’euros. Ce montant place la start-up comme l’entreprise d’intelligence artificielle la plus valorisée d’Europe.
Cet investissement stratégique illustre la volonté de renforcer la souveraineté technologique européenne face à la domination américaine et chinoise dans le domaine de l’IA. En obtenant un siège au conseil d’administration, ASML devrait bénéficier directement du savoir-faire de Mistral en matière de modèles d’IA pour améliorer ses propres équipements de lithographie et développer de nouvelles solutions. Déjà, le groupe néerlandais utilise l’IA pour optimiser l’efficacité de ses machines, essentielles à la production des puces les plus avancées au monde.
Fondée en 2023 par Arthur Mensch (ex-DeepMind) et les anciens chercheurs de Meta Timothée Lacroix et Guillaume Lample, Mistral s’impose comme l’alternative européenne à OpenAI et Google. L’entreprise a déjà attiré des investisseurs de renom, dont Nvidia. Cette nouvelle levée de fonds confirme l’ambition de Mistral de rivaliser sur la scène mondiale et de consolider la place de l’Europe dans la course à l’intelligence artificielle.

Snapchat lance Imagine Lens : l’IA générative au service des abonnés premium

Snapchat enrichit son arsenal créatif avec Imagine Lens, une nouvelle fonctionnalité qui permet de générer ou modifier des images à partir de simples instructions textuelles. Réservée aux abonnés Snapchat+ Platinum (15,99 $/mois) et Lens+ (8,99 $/mois), cette innovation représente la première Lens du réseau social où les utilisateurs peuvent saisir des prompts libres.
Avec Imagine Lens, il devient possible de transformer un Snap en caricature humoristique, en bande dessinée ou en scène d’action, en choisissant parmi des suggestions prédéfinies ou en rédigeant son propre prompt. L’outil repose sur une combinaison des modèles d’intelligence artificielle développés par Snap et de modèles leaders du marché, garantissant des résultats variés et adaptés aux attentes des créateurs.
Accessible depuis l’avant du Lens Carousel ou via la catégorie Exclusive, Imagine Lens illustre la volonté de Snap de fusionner IA générative et réalité augmentée. L’entreprise mise sur ces fonctionnalités premium pour renforcer l’engagement des utilisateurs tout en monétisant la créativité numérique. Ce virage confirme une tendance de fond : les plateformes sociales transforment leurs expériences interactives en véritables laboratoires d’IA accessibles au grand public, mais surtout aux abonnés payants.

Etats-Unis vs Chine : deux visions opposées de l’IA

Le duel technologique entre les Etats-Unis et la Chine prend une tournure singulière. D’un côté, les entreprises américaines comme OpenAI, Google et Meta misent massivement sur l’intelligence artificielle générale (AGI), avec l’ambition de développer des systèmes capables d’égaler, voire de dépasser, la pensée humaine. Mais ce pari, qualifié de "moonshot", suscite des doutes quant à sa faisabilité à court terme.
À l’inverse, la Chine concentre ses efforts sur l’IA appliquée. Avec un fonds national de 8,4 milliards de dollars et la campagne "AI+", Pékin intègre déjà la technologie dans des secteurs clés comme la santé, l’agriculture, la sécurité publique et l’industrie. Concrètement, les modèles domestiques corrigent des copies d’examen, optimisent les prévisions météorologiques ou conseillent les agriculteurs. Les restrictions américaines sur l’exportation de puces de pointe renforcent cette stratégie pragmatique, la Chine misant davantage sur l’efficacité immédiate que sur la quête d’une intelligence artificielle universelle.
Cette divergence de trajectoire pourrait façonner l’avenir de l’IA mondiale. Les Etats-Unis cherchent l’innovation de rupture, tandis que la Chine mise sur des résultats tangibles. La question est ouverte : qui dominera la prochaine ère de l’intelligence artificielle ?

OpenAI s’allie à Broadcom pour concevoir ses propres puces IA

OpenAI, créateur de ChatGPT, prépare une nouvelle étape stratégique : la conception de ses propres puces d’intelligence artificielle, en partenariat avec Broadcom. La production devrait débuter l’année prochaine, avec un objectif clair : réduire la dépendance à Nvidia, dont les GPU dominent actuellement le marché de l’IA générative.
Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large où les géants de la tech cherchent à maîtriser leur pile technologique de bout en bout. Google développe déjà ses TPU (Tensor Processing Units), tandis que Meta investit dans ses propres accélérateurs. En s’ajoutant à ce cercle, OpenAI veut mieux contrôler ses coûts, sécuriser son approvisionnement en matériel et optimiser ses modèles d’IA pour un matériel sur mesure.
Au-delà de l’aspect économique, cette décision pourrait remodeler le paysage concurrentiel des semi-conducteurs. La pression sur Nvidia pourrait s’accentuer si d’autres acteurs suivent cette voie et si OpenAI parvient à produire des puces performantes à grande échelle. En parallèle, Broadcom, déjà un fournisseur clé dans l’industrie des semi-conducteurs, renforcerait son rôle de partenaire incontournable dans la nouvelle ère de l’IA.
L’annonce marque donc une étape décisive vers une intégration verticale plus poussée, où les grands laboratoires d’IA deviennent aussi des acteurs du hardware.

Google vacille : 55 % des internautes US préfèrent l’IA à la recherche classique

L’ère de l’hégémonie de Google dans la recherche en ligne touche-t-elle à sa fin ? Selon de récentes données, plus de 55 % des utilisateurs américains privilégient désormais l’intelligence artificielle — avec des modèles comme ChatGPT d’OpenAI ou Gemini de Google — pour trouver des réponses, au détriment des « liens bleus » traditionnels.
La tendance est particulièrement marquée chez les jeunes générations, qui délaissent le moteur de recherche historique au profit d’outils capables de fournir des explications claires, structurées et personnalisées. L’IA ne se limite plus aux questions simples : elle aide à rédiger des emails, à comparer des produits ou encore à organiser des tâches complexes.
Cette bascule traduit une mutation profonde dans la manière dont l’information est consommée. Là où Google proposait une liste de sites, les modèles d’IA offrent des réponses directes, quasi conversationnelles, qui s’adaptent au contexte de chaque utilisateur. Pour les créateurs de contenu et les entreprises, l’enjeu devient crucial : optimiser non seulement pour les moteurs de recherche, mais aussi pour les modèles d’IA, qui redéfinissent les règles de visibilité en ligne.
Un changement de paradigme qui pourrait remodeler l’écosystème numérique dans les prochaines années.

DeepSeek prépare un modèle d’agent IA pour la fin d’année

DeepSeek, déjà remarqué pour son modèle R1 qui a bousculé le marché plus tôt cette année, prépare une nouvelle avancée dans l’intelligence artificielle. L’entreprise chinoise prévoit de lancer au quatrième trimestre un modèle dit « agentique », conçu pour aller au-delà du rôle d’assistant passif.
Ce futur modèle pourra exécuter des actions en plusieurs étapes avec un minimum d’intervention de l’utilisateur. Concrètement, il ne s’agira plus seulement de répondre à des questions ou de générer du texte, mais d’agir de manière autonome : organiser des tâches, interagir avec différents services ou encore anticiper les besoins selon le contexte.
Avec cette évolution, DeepSeek s’inscrit dans une tendance croissante qui vise à transformer les IA en véritables collaborateurs numériques. L’objectif est clair : simplifier les flux de travail et intégrer l’IA dans la vie quotidienne de façon proactive. Si la promesse est tenue, ce lancement pourrait marquer une nouvelle étape dans la démocratisation des agents IA et intensifier encore la compétition face à des acteurs comme OpenAI, Anthropic ou Mistral.

DeepL se lance dans les agents IA pour concurrencer OpenAI et Microsoft

La société allemande DeepL, connue pour son traducteur en ligne, élargit son offre en intégrant des agents d’intelligence artificielle. Une évolution majeure qui marque la première incursion de l’entreprise au-delà de la traduction automatique. Selon son PDG Jaroslaw Kutylowski, ces nouveaux agents permettront d’automatiser des tâches répétitives comme la recherche d’informations clients ou la préparation de supports de vente.
Jusqu’ici, DeepL avait bâti son succès sur une spécialisation : la traduction de documents, utilisée par 200 000 clients professionnels dans le monde. Mais la montée en puissance de ChatGPT d’OpenAI, Claude d’Anthropic ou encore Le Chat de Mistral pousse l’entreprise à diversifier ses activités. Tous ces acteurs misent désormais sur les agents IA, capables d’orchestrer des processus entiers.
DeepL veut se démarquer avec une approche universelle : ses agents interagiront directement avec l’interface utilisateur, comme s’ils utilisaient clavier, souris et navigateur. Aucun développement supplémentaire ne serait nécessaire pour les entreprises clientes. Actuellement en phase bêta auprès de partenaires comme la Deutsche Bahn, cette initiative pourrait préparer l’entrée en bourse de DeepL dès 2025.

Alibaba mise sur des avatars IA "dignes du cinéma" pour concurrencer OpenAI et Microsoft

Alibaba vient de présenter une version améliorée de son modèle vidéo d’intelligence artificielle, baptisé Wan2.2-S2V. Cette technologie permet de transformer de simples portraits en avatars dynamiques capables de parler, chanter ou même interpréter des scènes avec un rendu qualifié de « qualité cinématographique ».
L’annonce s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de l’entreprise chinoise, qui prévoit d’investir 53 milliards de dollars dans l’IA et le cloud d’ici les prochaines années. Avec Wan2.2-S2V, Alibaba ne cherche pas seulement à séduire les utilisateurs finaux, mais aussi à consolider son rôle dans un secteur où la concurrence s’intensifie face à des acteurs comme OpenAI ou Microsoft, déjà bien positionnés sur les modèles génératifs multimodaux.
L’atout majeur de ce nouveau modèle réside dans sa capacité à générer des avatars réalistes à partir de photos statiques, ouvrant la voie à des usages variés : création de contenus publicitaires, divertissement, communication immersive ou encore éducation numérique. En démocratisant ce type d’outils, Alibaba espère renforcer sa présence mondiale et réduire l’avance de ses rivaux occidentaux dans la course à l’IA vidéo.

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